Nice : vraiment rageant !

Au terme d'un match remarquable d'abnégation, on a bien cru que la parfaite organisation mise en place par Gernot Rohr allait tenir jusqu'au bout en échec une belle équipe sochalienne.

Sochaux-Nice 1-0
A Sochaux (stade Auguste-Bonal) : Sochaux bat Nice 1 à 0 (0-0)

Spectateurs : 15.457. Arbitre : M. Kalt

But : Boudarène (87)

Avertissements. - Nice : Everson (37), S. Traoré (54), Aulanier (59), E. Roy (59), K. Diawara (65)

Exclusion. - Nice : Aulanier (68)

Sochaux : Gnanhouan - Daf, Flachez (cap), Saveljic, Monsoreau - Isabey, Pedretti, Boudarène, J. Mathieu (Lonfat, 90) - Santos, Zairi (Oruma, 62)

Nice : Grégorini - S. Traoré, Scotto di Porfirio, Abardonado - Varrault, Aulanier, E. Roy (cap), Everson, Barul - Meslin (Berville, 72), K. Diawara

Auxerre auteur d'un étonnant carton à Nantes en fin d'après-midi, l'OGC Nice était condamné à l'exploit, hier soir à Sochaux, pour prolonger son rêve éveillé au sommet de la L1.

A tout le moins pour tenter de ramener un nul, Gernot Rohr opposait un 5-3-2, articulé en défense autour du revenant Thibault Scotto, au 4-4-2 logiquement plus offensif du FC Sochaux, où le gardien ivoirien Gérard Gnanhouan et Jérémy Mathieu, longtemps incertains, tenaient finalement leur place.

Hélas, à force de reculer, acculés sur leur but, les Aiglons ont fini par céder alors qu'ils croyaient tenir le nul. Il faut dire que l'arbitre, M. Kalt, ne les a guère aidés en leur faisant disputer les vingt-cinq dernières minutes à dix, à la suite d'une décision pour le moins surprenante...

La chance qui accompagnait les Niçois depuis sept journées leur a tourné le dos au moment où l'on ne s'y attendait plus.

Mais cette équipe, une fois retrouvé un brin de fraicheur, a assurément encore de beaux jours devant elle.

Le tournant du match
Le carton rouge infligé à Dominique Aulanier à la 68e minute, alors qu'il quittait le terrain pour être remplacé par Berville. M. Kalt a estimé déplacé son petit geste (pouce levé). ''Bibiche'' déjà averti, Nice s'est du coup retrouvé à dix. Ce devait être le coup de grâce pour une équipe niçoise qui méritait peut-être un peu plus de compréhension.

Dimanche 29 Septembre 2002
Tous droits réservés - © Nice-Matin