Marco Simone à Nice pour finir sa carrière en beauté

Les fins de carrière sont parfois difficiles. A 35 ans, l'attaquant italien Marco Simone a choisi de terminer la sienne à Nice où il a signé jeudi un contrat de six mois.

Les premières notes de ce chant du cygne ont été jouées au cours d'une conférence de presse à la hauteur des talents médiatiques de l'ancien joueur du Milan AC, du Paris Saint-Germain et de Monaco.

Cameramen, journalistes et photographes avaient envahi le Parc des sports de l'Ouest pour voir et filmer les premiers pas de Simone sur le gazon niçois.

"Je ne voulais pas terminer ma carrière sur une fausse note et surtout pas de la manière dont on m'a poussé à le faire", a dit l'avant-centre italien dans une référence à son éviction sans gloire de Monaco qui l'a laissé sans club en novembre 2002.

"Ma passion c'est le foot, le foot c'est ma vie et dans la vie on a des choix à faire et des lignes de conduite (...) Je voulais bien terminer ma carrière et Nice m'a fait des propositions qui m'ont plu", a-t-il ajouté.

Gernot Rohr, l'entraîneur de Nice qui s'est fait une spécialité de relancer des joueurs en bout de course, a jugé que l'arrivée de Simone était "intéressante non seulement pour le public mais aussi et surtout pour le jeune groupe de joueurs qui ont 20-22 ans et qui vont beaucoup apprendre à ses côtés".

"Ce n'est pas l'argent qui l'a fait venir", a-t-il dit. "Nous avons réussi à relancer certains joueurs comme Eric Roy, José Cobos ou Lilian Laslandes et on a vu ce qu'ils apportent au club. Je pense que Marco est un revanchard et qu'il aura envie de bien faire.

Simone a reconnu qu'il allait lui falloir "une dizaine de jours pour retrouver la condition physique".

"Le moral retrouvé après les mauvais moments passés y aidera aussi. Je sais l'attente du public, je sais aussi que je peux apporter et aider le club dans ses ambitions avec mon expérience", a-t-il dit.

"Aujourd'hui ma carrière est derrière moi, c'est évident mais j'ai encore envie de prouver des choses y compris à moi-même

Etienne Ballerini
Reuters