N’oubliez pas Nice

Comme il y a une semaine à Monaco, Nice a disposé d’Auxerre en inscrivant un seul but et en défendant cette avance au score par la suite. Un petit but mais qui un but très important puisqu’il permet aux Niçois de se relancer dans la course à l’Europe. A voir aussi, le film du match

Au soir de la victoire de Lyon dans un Stade du Ray archicomble, beaucoup de monde avait eu tendance à se faire la même réflexion : Ok, Nice a beaucoup de mérite. Le promu a profité de l’effet de surprise en ce début de saison pour s’installer parmi les ténors. Mais maintenant, c’est terminé. La roue a tourné et le Gym va tranquillement retrouver sa place dans le ventre mou de la L1. Grossière erreur. On jouait en effet samedi soir la 33eme journée et les Niçois sont toujours là. Bien sûr, ils n’occupent plus la place de leader qu’ils avaient longtemps faite leur en début de championnat. Mais tout est loin d’être perdu.

Mieux, les Aiglons, à cinq journées de la fin, peuvent de nouveau prétendre à un billet européen. Celui pour l’UEFA, que possèdent pour le moment provisoirement les Bordelais, seulement deux points devant Nice. Mais également le ticket pour la Ligue des Champions, qui est désormais envisageable aussi puisque les Niçois n’ont que quatre longueurs de retard sur Marseille. Nous sommes donc bien loin des pronostics des mois de février et mars qui annonçaient que l’OGC Nice n’attendrait plus rien d’autre que les vacances d’été, tandis que les Gros du championnat courraient eux plusieurs lièvres jusqu’au bout.

Aussi surprenant que cela puisse être pour ces prétendus pronostiqueurs, c’est bel et bien Nice qui est devant Auxerre. Et non pas l’inverse. Les Auxerrois, peut-être usés par leur match en retard contre Sedan durant la semaine, ont plié logiquement sur l’une des nombreuses occasions de but niçoises. Là où Cherrad, Pitau ou Traoré avaient manqué de réalisme, Everson (seul devant la cage après une tête de Cherrad), a fait mouche et permis à Rohr et ses hommes de prendre trois points très précieux devant un public bouillant, qui n’attendait que ça. Avant de jouer Rennes et Sedan dans la foulée, Nice a une nouvelle fois démontré qu’il avait tout d’un grand. Si, si.

Dans les coulisses du Stade du Ray :
- Jean-Alain Boumsong sur le banc. Dans le groupe des dix-sept malgré une élongation à une cuisse contractée en fin de semaine, le stoppeur auxerrois avait pris place, en civil, sur le banc auxerrois. « Boum », au préalable, avait demandé l’autorisation aux délégués. Autorisation obtenue. C’est donc depuis le banc de touche et non pas des tribunes que l’international a assisté à la défaite des siens au Stade du Ray.

- Doublé pour Meslin. Victime d’une déchirure des ligaments d’un genou le 5 octobre dernier contre Bastia (2-0), l’attaquant niçois devrait retrouver incessamment sous peu les terrains de Ligue 1. Pour son retour en équipe réserve avec la CFA, samedi après-midi, Meslin s’est offert un doublé contre Bastia (4-1). Samedi soir, il a pris place sur le banc niçois. En civil lui aussi.

- Coup d’envoi donné par Franck Ferrari. C’est le ténor niçois Franck Ferrari qui s’est chargé samedi de donner le coup d’envoi de la rencontre. Le barbu aux allures de Pavarotti, qui porte le nom de la célèbre marque au cheval cabré, ne s’est pas contenté de donner le coup d’envoi. Auparavant, Ferrari a également interprété l’hymne niçois : « Nissa La Bella »

Aurélien CANOT
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