Mounier : « Il le fallait... »

Présenté hier à Nice, Anthony viendra saluer ses anciens coéquipiers aujourd'hui. Témoignage

Ni amertume, ni regrets. Anthony Mounier a officialisé hier à Nice son contrat de quatre ans. Et il nous explique avec beaucoup d'envie comment il envisage ce nouvel envol.

- Cette fois, vous avez pu enfin mettre le cap sur Nice…

Oui, j'avais besoin d'un nouveau challenge. Il me fallait du temps de jeu. Je vais retrouver Loïc Rémy, mais aussi Alain Olio et Guillaume Tora, toutes les conditions seront réunies. J'ai été présenté à l'OGC Nice, aux actionnaires et je suis très heureux.

- Pourquoi ce transfert a été si long, l'OL vous a t-il proposé une prolongation de contrat ?

Il fallait que les deux parties tombent d'accord, l'OL voulait aussi rentrer dans son intérêt, c'est normal. L'OL m'a proposé de prolonger mon contrat, mais je ne me voyais pas rester, même en espérant bénéficier d'un temps de jeu supérieur à la saison dernière. J'étais prêt à être libre la saison prochaine.

- Qu'est ce qui a fait pencher la balance ?

Le bon sens. Il fallait que je parte. C'est comme ça pour les jeunes joueurs de l'OL, à quelques exceptions près, nous sommes très peu nombreux à pouvoir rester longtemps ici. J'ai parlé longuement avec Claude Puel. Il a été joueur, et a parfaitement compris ma position. J'avais envie de jouer, de vivre une nouvelle aventure. Je vais à Nice avec cet état d'esprit. En fin de compte la raison l'a emporté, et je remercie l'OL.

- Partez-vous avec un petit pincement au cœur ?

Vous savez, je suis arrivé à l'OL à l'age de 11 ans, j'ai connu toutes les catégories, tous les éducateurs. L'OL, c'est ma deuxième famille, elle s'est bien occupée de moi, et je n'oublierai jamais ça, je salue tout le monde. J'ai eu la chance de faire partie d'une très grande école de formation.

- Quels sont vos plus beaux souvenirs ?

Toute cette évolution, la formation, le 1er match contre Toulouse quand Alain Perrin m'a lancé. L'an dernier, j'ai aussi participé à toutes les compétitions, c'était bien.

- Et maintenant ?

J'espère bien rejouer à Auxerre mais avec Nice cette fois lors de la prochaine journée. Je vais vider mon casier aujourd'hui à Lyon et saluer tous mes copains. Puis demain, je serai à l'entraînement à Nice. Nice me fait confiance et j'ai très envie de réussir. Je tourne la page sans regrets…

Propos recueillis par Christian Lanier
Le Progres