Ospina : « Je n’ai pas peur »

Avant le choc Nice-Marseille, à 19h, au Stade du Ray, David Ospina, le gardien de l’OGC Nice, souligne que son équipe a des atouts pour faire tomber le leader. Interview.

- Que vous inspire ce Nice-OM ?
Il s’agit d’un match très important pour tous nos supporters, c’est le clásico de la région, nous espérons être à la hauteur de l’événement en abordant cette rencontre de la meilleure des façons. On s’attend d’entrée à un duel physique et engagé de la part de nos adversaires, il ne faudra surtout pas se laisser marcher dessus. Pour ma part, je n’ai pas peur d’aller au contact.

- Serez-vous revanchard par rapport à la défaite (2-1) de l’aller ?
C’est sûr, même si l’enjeu est cette fois assez différent. L’OM est désormais leader et en course pour le titre de champion de France, nous avons un rôle d’arbitre pour empêcher les Marseillais d’atteindre leur objectif. Les joueurs des deux équipes seront très motivés à l’idée de réussir une performance.

- Quels sont les principaux atouts de votre adversaire ?
C’est un groupe solide et solidaire qui pratique un football technique avec de très bonnes individualités, surtout en attaque. Il faudra être vigilant, mais nous avons aussi les moyens de leur poser des problèmes.

- Vous êtes-vous bien intégré depuis votre arrivée il y a dix mois ?
Mon intégration s’est parfaitement déroulée. Le staff, mes coéquipiers et les supporters m’ont beaucoup aidé pour que je me sente rapidement à l’aise. Cette confiance m’a permis de faire une bonne saison. Le climat azuréen m’a également facilité la tâche.

- Pourquoi avoir choisi de vous engager avec Nice ?
J’évoluais au Nacional de Medellin, en Colombie, avec lequel j’ai eu la chance de remporter deux titres nationaux avant de décrocher notre qualification pour la Copa Libertadores. Après cette compétition, Roger Ricort [le directeur sportif du Gym] est venu au pays pour prendre plus d’informations sur moi avant de décider de me recruter. D’autres clubs s’étaient manifestés mais Nice était celui qui me voulait
le plus.

- Quels sont vos rapports avec l’entraîneur Frédéric Antonetti ?
C’est un entraîneur à l’écoute avec lequel on peut vraiment progresser dans tous les domaines. S’il devait quitter le club, ce serait très difficile car il connaissait parfaitement tous les joueurs. Je voudrais aussi remercier Bruno Valencony (entraîneur des gardiens) et Lionel Letizi qui m’aident beaucoup au quotidien. J’ai gagné en assurance.

- Et le public niçois ?
Je l’adore, il est très chaud. Le public niçois est passionné, même si la pression était plus forte en Colombie avec l’obligation de viser le titre chaque année et la présence de 45 000 supporters dans les tribunes lors des matchs.

- Quel est votre objectif ?
Je suis jeune, j’ai une grande marge de progression. Je dois encore travailler pour améliorer ma puissance physique.

- Vous ne parlez pas encore très bien le français, mais connaissez vous des expressions ?
Oui ! « Je suis très fier d’être Nissart » (rires)