Echouafni : « Réalistes et ambitieux »

Olivier Echouafni, le milieu de terrain niçois, depuis 5 ans au club est l'un des cadres sur lesquels le club et Frédéric Antonetti, l'entraîneur, comptent pour le nouveau départ annoncé des Aiglons. Il a répondu au questions de Reuters.

- Après la difficile saison écoulée, le risque de séquelles morales existe-t-i?

On veut surtout les effacer, on a tellement souffert psychologiquement de cette saison difficile qu'on veut l'effacer, mais on veut aussi retenir ce qui s'est passé et s'en servir, pour ne pas le rééditer.

- Le groupe a été renouvelé, il va y avoir une cohésion à retrouver ?

C'est vrai qu'on a perdu environ 40 % du onze titulaire mais il y a eu des arrivées avec des joueurs qui ont une bonne expérience de la Ligue 1 et une bonne connaissance de notre championnat. Il y a déjà pas mal d'automatismes, notre façon de travailler n' a pas changé et je crois que l'effectif est un mélange d'expérience et de jeunesse, il y a un très bon équilibre et une bonne complémentarité.

- Les anciens, comme vous, ont joué un rôle pour faire en sorte que la cohésion se fasse au mieux ?

Le plus ancien c'est "Pancho" Abardonado. On a bien sûr un rôle majeur à jouer pour leur faciliter l'approche des méthodes d'entraînement et leur permettre de s'intégrer au mieux au groupe et à l'état d'esprit et du club .

« QU'ON AIT ENFIN UN STADE »

- Quels objectifs ce groupe peut-il viser ?

Au vu du budget et des difficultés financières du club, il va falloir d'abord penser au maintien et ensuite il y aura loisir de se fixer des objectifs possibles sans vouloir aller trop tôt, trop loin, comme on a un peu fait l'erreur de le penser la saison dernière.

- Ce n'est pas un peu frustrant de viser surtout le maintien ?

On espère qu'un jour ça changera, mais pour que ça change il faudrait qu'on ait enfin un stade! Je crois que le club est ambitieux depuis la remontée et si il y a eu des résultats au rendez-vous comme une finale de Coupe de France face à Nancy, on a fait un parcours honorable. Mais pour viser plus haut, il faut des structures qui permettent d'avoir plus de monde, des budgets plus importants pour pouvoir attirer des joueurs d'une qualité supérieure.

- Avec sept matches en août, il ne faudra pas rater le départ...

Encore les aberrations d'un calendrier qui ne prend pas en compte les réalités ! Il faudra bien un jour qu'on se penche sur ce problème et qu'on essaie de trouver des solutions. Sept matches, c'est déjà un cinquième du championnat qui se joue sur ce mois de reprise. Si on est pas au rendez-vous, on se met en difficulté pour la suite de la saison, ce qui peut rendre encore les choses plus compliquées pour un club comme le nôtre.