Rohr: « On ne lâche jamais rien »

Gernot Rohr : « On ne lâche jamais rien, on n'abandonne jamais. Nous avons une équipe très combative, très solidaire, qui a de la qualité. Lorsque Lyon a marqué ses deux buts, il a fallu puiser dans nos réserves pour revenir au score. En fin de match, on a bénéficié un peu du match disputé par Lyon en Ligue des champions, on sait que cela nous a peut-être un peu aidés pour revenir au score. Mais, même avant, on s'est procuré des occasions. Encore une fois, je suis très heureux d'être l'entraîneur d'une équipe comme ça. »

Pancho Abardonado : « Après le deuxième but lyonnais, on a poussé. Il y a eu ce coup franc mérité, car il y a faute sur Laurent Gagnier. C'est Everson qui centre, je vois le ballon, je me jette dessus et on a la réussite encore ce soir. Tant mieux pour nous. J'ai ressenti beaucoup de joie car on avait beaucoup travaillé en première mi-temps et si Lyon a bien poussé, on est revenu avec notre coeur. On y a cru jusqu'au bout et cela a payé. »

Laurent Gagnier : « Ça fait plaisir de retrouver les joies du terrain, surtout à Lyon. En plus, je rentre et on marque, je suis très heureux pour l'équipe. On sentait que c'était possible d'égaliser, on avait le monopole du ballon sur la fin et on pouvait marquer à tout moment. »

Serge Ayeli : « C'était un gros match, je suis un peu déçu de ne pas avoir concrétisé une occasion, mais quand je serai bien physiquement, je pense que ça ira mieux. On a un peu souffert en deuxième mi-temps mais le plus important c'est d'avoir su réagir et c'est ce que l'on a fait. Le point du match nul est mérité. »

Kaba Diawara : « Sur le but, je vois Thibaud Scotto qui se lance sur la droite. Je fais un appel plein axe, il me la donne en profondeur et je prends de vitesse les défenseurs lyonnais. J'ai tenté la pichenette, ça a marché, tant mieux. »

Everson : « Je me sens vraiment heureux ce soir, j'ai montré mes qualités et c'est toute l'équipe qui a fait un bon match.
On a voulu l'égalisation et on l'a obtenue. Je comprends la déception des Brésiliens de Lyon, mais ils ont compris tout mon bonheur. Avec cette équipe de Nice, on accomplit un travail dont personne ne nous croyait capables.
On a encore fait preuve de beaucoup de qualités et notre objectif, c'est de continuer sur ce même rythme. »

François PATURLE
Dimanche 3 novembre 2002
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