Nice - Bordeaux : 0 - 0

Bordeaux s'est sans doute rassuré défensivement après la déroute toulousaine (0-3) en allant tenir en échec (0-0) des Niçois toujours aussi à la peine dès qu'il leur faut faire le jeu, samedi, pour le compte de la 11e journée de la Ligue 1 de football.


Bordeaux, version Michel Pavon, le tout nouvel entraîneur, entamait la rencontre dans un shéma tactique défensif évoquant clairement l'objectif recherché sur la Côte d'Azur, à savoir le nul.

Le pressing haut des Girondins suffisait d'ailleurs à court-circuiter toutes les transmissions de balle de Niçois ne trouvant aucune solution dans les un contre un.

Les occasions de but furent donc très rares dans une première mi-temps ronronnante.

A la 28e cependant, l'international algérien de Nice Malek Cherrad reprenait de la tête au-dessus un centre de Noé Pamarot.

Puis, côté bordelais, Jean-Claude Darcheville s'appuyait dans l'axe sur le milieu espagnol Albert Riera et concluait son sprint par une frappe à ras de terre captée en deux temps par le gardien de but Damien Grégorini (34). C'était tout et c'était peu pour les 45 premières minutes.

Les suivantes n'étaient guère plus palpitantes, Nice s'engluant dans le réseau de Bordelais bien campés dans leur système. Avec un peu plus d'audace, les Girondins auraient sans doute pu prétendre à mieux au Ray.

L'entraîneur niçois Gernot Rohr lançait deux hommes frais, le milieu Olivier Echouafni et l'attaquant Christophe Meslin à la place de Serge Diè et de Cherrad. Mais Nice, toujours sous la menace d'une accélération de Pascal Feindouno (88), devait se contenter d'un 0-0, le 3e de rang.

Réactions :

Michel Pavon (entraîneur de Bordeaux): "Je suis très fier de mes joueurs et de leur don de soi. On avait décidé de laisser le ballon aux Niçois, on l'a bien fait et on s'est procuré des contres intéressants. Je pense d'ailleurs que nous avons eu les trois plus grosses occasions de la partie et on aurait pu prendre les trois points avec un peu plus de réussite et un peu moins de doute. On avait surtout besoin de se rassurer. Il fallait donc éviter de prendre des buts et tout le monde a participé aux efforts défensifs. L'avenir nous dira si c'est borduré ou si on retombe dans nos travers. On m'a proposé l'équipe jeudi. J'avais deux solutions: accepter et aider à sortir l'équipe girondine, ou laisser la place à un mercenaire. J'ai préféré relever le défi et si je me plante, j'aurai tout fait pour sauver un club que j'aime. J'ai une pensée pour Elie Baup. Les chiffres parlent. Il a doté Bordeaux d'un palmarès que beaucoup lui envient".