Nice a nettement dominé Toulouse

Nice récupère seul son fauteuil de leader à la faveur de son succès sur Toulouse (3-0) et prend quatre points d'avance sur le PSG avant le choc au Parc des Princes dimanche prochain.

Le match : Nice survole les débats

Si Nice prétend au titre cette saison, comme Monaco et Paris, il est un point sur lequel les Aiglons mettent leurs rivaux d'accord en ce début décembre : eux n'ont pas flanché face à Toulouse (3-0), réputé amateur de gros poissons. L'Aiglon, drôle d'oiseau de la Ligue 1 cette saison, est un tout autre gibier, et il a donc fait passer le message au PSG à une semaine du duel de la 17e journée.

Miné par les blessures en toutes lignes et les suspensions, le TFC ne se présentait pas non plus à l'Allianz-Arena avec le costume du vaillant chasseur. Il a tenu tête un gros quart d'heure, mais le quadrillage niçois impeccable au milieu de terrain ne lui a permis d'espérer plus loin. Deux ouvertures bien senties de Dante (voir plus bas) en seulement trois minutes de jeu ont clairement dit la messe pour les hommes de Pascal Dupraz, réduits au rôle résigné de mauvais pêcheurs. Fers de lance de l'attaque en l'absence de Mario Balotelli, Alassane Plea, d'un tir entre les jambes de Lafont (23e), puis Younes Belhanda, d'un enchaînement contrôle-lob (26e), ont chacun assumé leur rôle, permettant à l'OGC d'envisager sereinement la seconde période.

Le portier toulousain a eu droit à un troisième duel au retour des vestiaires et cette fois encore, c'est le Niçois (Jean-Michael Seri, 65e, sur une superbe louche de Younes Belhanda) qui a gagné. Contrairement à Bastia la semaine passée, le club azuréen ne s'est pas relâché ensuite, et le TFC n'a jamais pu tenter de cadrer la moindre frappe. Il repart donc de Nice avec sa quatrième défaite sur les six dernières journées de Championnat, et Pascal Dupraz s'en souviendra particulièrement : jamais il n'avait encore perdu par plus d'un but d'écart depuis son arrivée dans la Garonne.

39
L'OGC Nice compte 39 points après seize matches de Championnat, soit son meilleur total jamais acquis à ce stade.

Le joueur : Dante est tombé à pic
Il a signé deux ouvertures, l'une pied droit (alors qu'il est gaucher), l'autre pied gauche, depuis son coin de terrain. Deux longues ouvertures en quatre minutes d'intervalle et à deux reprises, cela a fait but : si Nice a pu tranquillement gérer son avance en seconde période, il le doit beaucoup à son défenseur central brésilien. Le patron de la charnière des Aiglons a toujours été connu pour ses inspirations offensives : après quatre mois en France et 1 170 minutes de Ligue 1 dans les jambes, Dante, semble atteindre son pic.